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Pourquoi je suis devenu freelance ?

Entrepreneuriat 16 janv. 2022

Lorsque j'ai créé ma micro-entreprise en Janvier 2019 (déjà 3 ans !), je l'ai fait dans l'unique but de pouvoir avoir un numéro de SIRET valide si jamais un jour une opportunité intéressante s'offrait à moi. J'étais à l'époque ingénieur en développement web fullstack chez Qwant depuis 1 an presque et demi et tout se passait pour le mieux. Je n'envisageais donc pas à ce moment là de quitter mon confortable emploi à durée indéterminée pour me lancer à 100% à mon compte.

Cependant, j'ai toujours (aussi loin que je me souvienne) nourri le rêve de posséder ma propre entreprise, de faire naviguer mon propre petit radeau dans les eaux tumultueuses de l'entreprenariat. Déjà tout petit, j'avais réussi à obtenir de ma mère ses anciens chéquiers en francs (oui, je suis vieux) sans valeur après le passage à l'euro car j'adorais faire semblant d'être un adulte responsable. Grâce à ces vieux chèques et à quelques feuilles, stylos et vieux tampons, je m'imaginais propriétaire d'un garage automobile spécialisé dans les Ferraris (j'adore les Ferraris, dans 10-15 ans yen aura plus). Ma mère jouait contre son gré la cliente que j'ensevelissais de papiers en tous genres. Loin de moi l'idée de déjà savoir ce qu'était une facture ou d'avoir même saisi le concept de l'entreprenariat, mais jouer au patron m'amusait énormément.

L'enfance passée, cette envie de mener ma barque ne m'a jamais véritablement quitté. La découverte de la programmation n'a pas arrangée les choses : je pouvais concevoir à partir de rien des systèmes utilisables par tout le monde, je pouvais créer sans bouger de mon salon, mes rêves d'entreprise se faisaient de plus en plus tangibles : projet après projet, je gagnais en expérience et en maturité. DreamVids passe par là et je dois soudain gérer une équipe, des partenaires, des fournisseurs, des utilisateurs contents, d'autres moins, etc. J'adore ça mais il faut rester réaliste : la fin de mon cycle Licence-Master approche et jusqu'à présent, tous ces petits projets ne m'ont pas rapporté un seul centime : j'ai beau aimer gagner de l'argent, l'idée qu'il faut le prendre aux autres ne m'enchante pas. Tous mes projets sont gratuits et j'en suis fier, mais il va bien falloir trouver une source de revenu.

Une fois mon master fini, la raison prend le dessus sur la passion et j'entame donc une recherche d'emploi dans le but de mettre à profit mes diplômes en me disant qu'il est plus sage de faire comme tout le monde. Je commence donc un travail d'ingénieur chez Qwant qui me plait beaucoup et je met au placard mon rêve d'entreprendre.

Elle est jolie cette page d'accueil non ? C'est de moi 🤌🏼

16 mois passent. Nous sommes en Janvier 2019 et je crée donc ma micro-entreprise "au cas où", sans arrière pensée et sur conseil de quelques amis qui arrondissent leur fins de mois grâce à des missions ponctuelles.

Ce simple petit pas va raviver dans mon esprit mon rêve d'enfant : et si...? C'est déjà trop tard, j'ai cette idée en tête et elle n'est pas prête de partir. Une fois ma micro-entreprise créée, je me renseigne sur les aides accordées aux entrepreneurs qui se lancent comme l'ACCRE ou les indemnités chômage que pourrait m'ouvrir mon emploi.

Je me prend aussi à rêver du bonheur que cela doit être de travailler quand on veut, depuis où on veut, pour qui on veut, au tarif qu'on veut, sans jamais avoir personne sur le dos. Cette vision idylique de la chose me pousse, 3 mois plus tard, à entamer une procédure de rupture conventionnelle avec mon employeur, qui accepte sans trop de problèmes.

digital nomads can work everywhere
Je me suis clairement imaginé comme ça. (Photo by Peggy Anke / Unsplash)

1er Juillet 2019, mon CDI se termine enfin, me voila officiellement freelance ! 🥳 j'ai fait ce que 11 millions de Français rêvent de faire, j'ai claqué ma dem' et créé ma boite, je suis libre, indépendant et je vais pouvoir raconter mon exploit sur LinkedIn !

Ok, rembobinons 2 minutes... J'ai supplié mon employeur de me renvoyer afin de pouvoir retourner vivre chez ma mère en survivant grâce au chômage. C'est tout de suite moins glamour mais c'est la réalité : il faut maintenant se mettre au travail pour concrétiser !

Bref, je suis freelance grâce à l'enchevêtrement complexe de toutes ces raisons et ces évènements. 2 ans et demi plus tard, qu'est-il advenu de mon rêve d'indépendance ? Suis-je retourné me terrer dans un bureau en CDI ? Si vous avez lu le slogan de ce blog, vous devriez en avoir une petite idée, mais je réserve cette histoire pour un prochain article.

J'espère déjà que celui-ci vous a plus et donné envie d'en savoir plus sur le monde du freelance. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel article et d'ici là, prenez soin de vous, abonnez-vous et surtout vaccinez-vous 💉, c'est important. A+ ✌🏼

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Peter Cauty

Passionné de technologie et d'automobile depuis ma tendre enfance, je me suis plongé dans le le développement web à mes 12 ans. Ingénieur de formation, aujourd'hui Indépendant.